En pleine crise énergétique, EDF annonce repousser la date de redémarrage de 5 centrales nucléaires alors qu'un climat de mouvements sociaux tendus commence à prendre de l'ampleur.
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Encore des retards
Tandis qu'un tout petit peu plus de la moitié des réacteurs sont en activité actuellement (30 sur 56), EDF prévoit le report du redémarrage de 5 des 26 réacteurs aujourd'hui à l'arrêt : Cattenom 1 (Moselle), Cruas 2 et 3 (Ardèche), Saint-Alban 2 (Isère) et Tricastin 3 (Drôme). Cette annonce intervient une dizaine de jours après un précédent retard cette fois, concernant le réacteur de Flamanville 2 (Manche) qui devait être remis en service le 9 octobre dernier mais qui devrait finalement l'être le 26 novembre prochain.
La grève pour les négociations salariales en cause
Suivant le mouvement des salariés Total, certains sites sont partiellement bloqués par une grève, ce qui explique ces reports. La raison est, une fois encore, une demande de hausse de salaire de la part des employés, qui voient dans le redémarrage de ces centrales un moyen de pression pour les syndicats. Concernant les conséquences futurs de cette grève, elle pourrait "impacter le calendrier" de la remise en service de certaines tranches nucléaires, a prévenu ce vendredi à l'AFP Claude Martin, de la FNME-CGT. Cette mauvaise nouvelle ne devrait pas ravir Emmanuel Macron, qui avait annoncé mercredi sur le plateau de France 2 vouloir "(...)passer environ 40 (réacteurs), l'objectif est de passer à 45 en janvier". Pour l'instant, les reports annoncés aujourd'hui ne devrait pas dépasser 3 semaines.
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