Alors qu'une nouvelle crise politique secoue le peuple péruvien suite à la destitution du président de gauche Pedro Castillo par le Parlement, le Mexique, la Bolivie, la Colombie et l'Argentine ont publié un communiqué en commun dans lequel ils se disent "profondément préoccupés" et incitent aux citoyens à retourner aux urnes.
Pedro Castillo, président péruvien, a été destitué par le Parlement le 7 décembre après avoir tenté de dissoudre ce dernier dans la foulée.
De violentes manifestations au Pérou
Suite à cette destitution et à la mise au pouvoir de la première présidente du pays Dina Boluarte, des manifestations d'une rare violence Pro-Castillo ont secoués les grandes villes du territoire, comme Arequipa, deuxième plus importante ville où l'aéroport a été envahi. Quelques morts sont d'ailleurs à déplorer, mais aucun bilan officiel ne nous permet encore d'en déterminer un nombre précis.
L'aéroport de la ville d'Arequipa est envahi par des manifestants Pro-Castillo.
Le Mexique, la Bolivie, la Colombie et l'Argentine "inquiets" de l'arrestation de Castillo
Les quatre pays, dirigé par des gouvernements de gauche, ont conjointement exprimés leur volonté de la réalisation d'une "élection libre" au Pérou, en dénonçant :
Un mouvement hostile, anti-démocratique et en violation de la Convention américaine des droits humains
La nouvelle présidente Dina Boluarte a déclaré de son côté avancé les élections générales prévus pour 2026 en 2024. Reste à suivre l'évolution des manifestations dans le pays suite à ces déclarations.
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