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  • ylanslimane

NUPES : La marche organisée par l'alliance des gauches a-t-elle tenu ses promesses ?

Dernière mise à jour : 29 oct. 2022

Après une rentrée compliquée pour les élus de gauche, les quatre composantes de la NUPES LFI, PS, EELV et PCF se sont retrouvées dimanche 16 octobre pour la marche contre la vie chère, considérée pour certains comme la dernière chance de survie de l'alliance. Alors, sauvetage assuré ou catastrophe en vue ?


Les principaux dirigeants de la NUPES aux universités d'été de La France Insoumise, en août dernier.


 

Unir malgré les polémiques

Ces dernières semaines, on ne peut pas dire que la NUPES a eu la vie facile, notamment avec les affaires Quatenens et Bayou qui ont fait sombré la gauche dans la tourmente. De plus, rappelons que Jean-Luc-Mélenchon, leader insoumis, a comparé sur Twitter cette marche à un évènement de la Révolution française, et la pilule n'est pas passé. Il s'est même fait recadré par ses alliés de la NUPES, comme la députée EELV Sandrine Rousseau qui s'est indigné :

"On ne coupe pas de têtes, on marche, on râle, on crie, on danse, on est joyeux aussi, par contre on ne coupe pas de têtes"

Mais dans la tempête, les députés NUPES ont su faire face à l'Assemblée nationale, notamment en faisant voter des amendements contre l'avis du gouvernement avec les autres oppositions telles que le RN ou les LR. Il fallait cependant confirmer avec cette marche, ce qui est maintenant chose faite.



Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise et plus largement de la NUPES a récemment fait polémique sur Twitter


 

D'importants moyens mis en place

Des moyens importants ont été mis en place pour ce rassemblement, notamment la réquisition d'une centaine de bus dans de nombreuses villes françaises. Une fois arrivé à la place de la Nation à Paris, de nombreuses personnalités politiques de gauche ont fait acte de présence, comme le Nouveau Parti Anticapitaliste et son leader Philippe Poutou ou l'organisation Attac. De plus, et malgré l'annonce de la CGT qu'elle ne participerait pas à l'évènement, près de 700 syndicalistes étaient présents.


Près de 30 000 manifestants selon les autorités, 140 000 pour les organisateurs

Venus de toute la France, ces manifestants se sont réunis et ont déambulés majoritairement pacifiquement dans les rues de la capitale, malgré quelques tensions à noter tout de même. Ces manifestants étaient encadrés par près de 2000 policiers et gendarmes. Jean-Luc Mélenchon a quant à lui déclaré que :

L'union populaire peut devenir un Front populaire.

Dans tous les cas, une grève générale aura lieu mardi 18 octobre et sera organisé par la mobilisation syndicale.

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